Les réflexes archaïques
Les réflexes archaïques

Les réflexes archaïques

Les réflexes archaïques, ces mouvements automatiques du nourrisson comme le réflexe de succion ou celui de Moro (le fameux réflexe de “surprise”), ne sont pas juste des curiosités biologiques ou des souvenirs de nos premiers mois de vie. En réalité, leur persistance ou mauvaise intégration peut jouer des tours insoupçonnés… et même expliquer pourquoi certains enfants ont du mal à se concentrer, à écrire ou à lire. Oui, tout cela peut remonter à ce que vous faisiez dans votre berceau avant même de dire “maman”.

Quand un réflexe archaïque fait de la résistance

Ces réflexes sont censés disparaître naturellement au fil des premiers mois ou années, pour laisser place à des mouvements volontaires plus complexes. Mais si ce processus est perturbé (pour des raisons allant d’un accouchement difficile à une situation stressante ), ces réflexes restent “actifs”. Résultat ? Cela peut perturber des fonctions essentielles comme la posture, l’équilibre ou encore la coordination. Par exemple, un enfant qui conserve un réflexe de Moro mal intégré pourrait être constamment sur le qui-vive, rendant la concentration en classe très difficile. Imaginez essayer de faire vos devoirs tout en vous sentant prêt à bondir à chaque bruit soudain !

Des indices de réflexes archaïques mal intégrés

Au niveau des apprentissages : difficultés de lecture, troubles de l’élocution (langue pendante, bégaiement) d’écriture (écrase le crayon, graphisme déficient), d’orthographe, de mémorisation, de concentration, …

Au niveau des mouvements : marcher sur la pointe des pieds, se cogner ou tomber souvent, tics de la face / de l’épaule, … 

Au niveau postural : posture écroulée sur le bureau, jambes enroulées autour des pieds de la chaise, ne pas tenir en place, …

Ou encore : troubles alimentaires, énurésie, troubles du sommeil, gestion des émotions … 

 

La kinésiologie : une clé insoupçonnée pour l’apprentissage

Une séance de kinésiologie peut accompagner le cerveau à “classer” ces réflexes et libérer ainsi de la place pour d’autres apprentissages. Il suffit parfois d’une seule séance pour intégrer un réflexe qui parasite plusieurs fonctions. 

Un héritage biologique pas si archaïque que ça

Alors, la prochaine fois qu’un enfant semble incapable de rester assis sans gigoter ou qu’il a des débordements émotionnels, pensez à ses réflexes archaïques. Ce n’est peut-être pas une question de volonté, mais une simple mémoire du corps qui demande à être mise à jour. Et si la kinésiologie permet d’intégrer ces réflexes, le potentiel d’apprentissage peut enfin s’exprimer pleinement.

Moralité : Parfois, pour avancer, il faut revenir aux bases… et même à nos réflexes les plus archaïques.

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