Ah, la perte de poids … Un sujet aussi épineux qu’une fourchette plantée dans un gâteau au chocolat. On voudrait bien voir l’aiguille de la balance descendre, mais entre la culpabilité post-repas et les régimes plus stricts qu’un prof de maths en colère, on finit souvent par jeter l’éponge … dans un pot de glace.
Et si, au lieu de se battre contre notre corps, on essayait un truc révolutionnaire ? S’aimer suffisamment pour lui donner ce dont il a réellement besoin. Oui, oui, je vous vois lever les yeux au ciel : « S’aimer dans ce corps ? Impossible ! ». Et si on essayait ?
Se maltraiter n’a jamais fait fondre les kilos (sauf peut-être ceux de l’estime de soi)
Soyons honnêtes : qui a déjà réussi à atteindre ses objectifs en se répétant chaque matin devant le miroir « Pfff, je suis horrible, faut vraiment que je perde du poids ! » ? Pas grand monde. Le corps n’est pas un ennemi à dompter, c’est un compagnon à écouter, à accompagner.
Quand on se critique sans cesse, on déborde de stress et donc de cortisol, et devinez quoi ? Ce cher cortisol favorise le stockage des graisses (surtout au niveau du ventre). Un peu contre productif, non ?
Résultat : plus on se flagelle mentalement, plus notre corps se braque et s’accroche à ses réserves comme un enfant à son doudou.
Et si, au lieu de se torturer, on essayait la douceur ?
Manger sain, non pas pour être mince, mais parce qu’on le mérite
« Je dois manger une salade, sinon je vais grossir. »
« Je dois éviter le chocolat, je ne le mérite pas. »
STOP. Changez la narration.
« Je vais manger une salade, parce que mon corps mérite des nutriments qui le boostent. »
« Je vais savourer ce chocolat sans culpabiliser, parce que le plaisir fait aussi partie de l’équilibre. »
Quand on arrête d’associer l’alimentation à la punition et à la récompense de soi, on redécouvre l’écoute de son corps. Il sait ce qui est bon pour lui, encore faut-il lui faire confiance au lieu de lui imposer des règles sorties d’on ne sait où.
Et si on choisissait nos aliments non pas en fonction de notre poids, mais de notre bien-être ?
Le poids émotionnel, celui dont on ne parle pas (mais qui pèse lourd)
Parfois, ce ne sont pas les calories le problème, mais ce qu’on porte inconsciemment. Une blessure d’abandon, une peur de ne pas être à la hauteur, une carapace qu’on s’est construite inconsciemment pour se protéger.
Manger pour combler un vide émotionnel, est-ce vraiment ce dont on a besoin ?
C’est là que la kinésiologie peut être une vraie alliée :
-Elle aide à identifier les blessures cachées derrière nos comportements alimentaires,
-Elle augmente la confiance et l’estime de soi,
-Elle libère les blocages émotionnels qui nous poussent à manger pour autre chose que la faim,
-Elle nous reconnecte à notre corps, non plus comme une chose à modifier, mais comme un allié à chérir.
Et si on allégeait d’abord notre esprit avant de vouloir alléger notre corps ?
Conclusion : maigrir par amour, non par haine
Maigrir quand on est en surpoids ne devrait jamais être une punition. Ni un combat. Ni une souffrance. C’est une conséquence naturelle du fait de s’écouter, de se respecter et de s’aimer suffisamment pour donner à son corps ce dont il a réellement besoin.
Vous en doutez ? C’est pourtant ce que j’ai expérimenté après des années à suivre des régimes drastiques sans aucun résultat.
Alors, la prochaine fois que vous vous regardez dans le miroir, au lieu de vous juger, essayez un « Merci mon corps d’être là pour moi. Je vais prendre soin de toi parce que tu le mérites. ».
Êtes-vous prêt.e à changer votre regard sur votre corps ?